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Une communauté chrétienne : ce sont des hommes et des femmes de toutes générations qui vivent de l’Esprit de Jésus, qui ne se contentent pas de gestes routiniers, mais qui vivent, qui rayonnent, qui partagent le désir de se mettre au service des autres.

Le ministère d’un prêtre, au nom de Jésus, c’est de permettre, par l’écoute et l’approfondissement de la Parole, par les gestes essentiels, notamment la messe, de souder et de ressouder les liens avec le Seigneur et avec les autres, de se pénétrer du sel de l’Evangile, d’être attentifs aux uns et aux autres. C’est sa « charge pastorale ».

Mais il n’est pas tout seul à remplir ce rôle, et ne doit pas l’être. Quelques personnes lui sont associées dans cette responsabilité c’est l’équipe d’Animation Pastorale.
Choisie par le prêtre, envoyée et appelée par l’évêque, pour un temps (trois ans renouvelables).

II ne s’agit pas d’un grade, ni d’une décoration, ni d’une appellation contrôlée, il s’agit d’un service, gratuit, exigeant, et demandant de la fidélité et du dévouement.
II y a, je l’ai constaté beaucoup de personnes, fréquentant ou non l’église, qui prêtent généreusement leur concours, pour donner un coup de main en bien des occasions. Je leur en suis très reconnaissant. II y a un conseil paroissial où se retrouvent deux fois par an ceux et celles qui en sont membres. Il y a des relais dans les divers lieux (Cressensac. Gignac. Cuzance) et on peut, il faut faire appel à elles ou eux en bien des circonstances.

Mais, avec l’Equipe d’Animation Pastorale, c’est encore autre chose : porter ensemble la responsabilité de ce groupe paroissial, et en assurer l’animation continue. Un service, un « ministère ».

Notre évêque l’avait envoyée en mission voici trois ans. Avant de quitter le diocèse, il va revenir pour confier un second mandat aux membres de cette E.A.P. qui sont Cathy Leygonie, coordonnatrice, Yveline Leygonie, Lucienne Laujol, Cécile Vayssié, Dominique Maigne, et Marie-José Salinas (en remplacement de Carole Négret).

Si vous conservez ces feuillets paroissiaux, vous pourrez retrouver ce que je disais en juillet 2011 :
« II s’agit bien d’un service ; et non pas d’une décoration. C’est, au contraire, une responsabilité pour favoriser le dynamisme de notre communauté et permettre aux initiatives de s’y développer, pour le rayonnement de l’ Evangile auquel nous sommes tous et toutes appelés à apporter notre pierre. Je suis personnellement très reconnaissant envers ceux et celles qui veulent bien se lancer dans cette aventure avec moi, qui ont réfléchi et prié avant d’accepter ».

Abbé Lucien Lachièze-Rey