Alors qu’il médite sur le verset de l’Évangile de Luc : « Père, pardonne-leur »
Charles de Foucauld écrit :
« Mon Père, je me remets entre Vos mains ;
mon Père je me confie à Vous,
mon Père, je m’abandonne à Vous ;
mon Père, faites de moi ce qu’Il Vous plaira ;
quoi que Vous fassiez de moi, je Vous remercie ;
merci de tout, je suis prêt à tout : j’accepte tout : je Vous remercie de tout ;
pourvu que Votre volonté se fasse en moi, mon Dieu,
pourvu que Votre Volonté se fasse en toutes Vos créatures, en tous Vos enfants, en tous ceux que Votre Cœur aime,
je ne désire rien d’autre mon Dieu ;
je remets mon âme entre Vos mains ;
je Vous la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je Vous aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre en Vos mains sans mesure : je me remets entre Vos mains, avec une infinie confiance, car Vous êtes mon Père. »
— extrait de Méditations sur l’Évangile au sujet des principales vertus 3